Radioactivités de Fukushima et du soleil détectées à Paris!
J'ai suivi, après Fukushima, la radioactivité à Paris Bercy sur Excel que je peux vous fournir si vous êtes intéressé. J'ai commencé les mesures peu après Fukushima, en mars 2011. J'ai arrêté un an après.
Je moyenne sur 6 mesures, une fois par jour, sauf exception, soit lorsqu'il y a un risque d'augmentation où j'augmente la cadence des mesures soit aucune mesure quand je suis en voyage.
La dispersion est énorme mais, contrairement à l'IRSN, je moyenne sur 6 mesures puis je trace une courbe de régression à 6 paramètres grâce aux possibilités d'Excel. J'ai fait des mesures dans l'aéroport d'Osaka où la radioactivité est presque le double de chez nous. En altitude, à 10 km, on sort du graphique, la radioactivité, y est 10 fois plus forte; sur la Sibérie (à cause des essais nucléaires?), elle double encore. Le trou blanc correspond à mes vacances.
La radioactivité naturelle en France est comprise entre 1 et 6 mSv/an, soit 0,1 à 10 microsievert par heure en accord avec le graphique ci-dessus, pour la valeur minimale, mesurée à Paris.
La dose officielle de la dose environnementale serait de 10 microsievert par an , sans doute par heure.
Celle d'un technicien du nucléaire serait de 2 mSv/an, 200 fois la radioactivié naturelle.
En cas d'incident, on multiplie par 10 et encore par 50 ou plus, en cas d'accident.
Voici les mesures de l'IRSN à la Rapée près du pont Charles de Gaulle, à Paris
Voici ce que dit l'IRSN à propos de l'éruption solaire :
Bonjour,
L’éruption de janvier n’a pas eu d’impact en terme de dose tant au niveau du sol qu’à bord des avions.
La plupart des éruptions n’ont pas d’impact dosimétrique mais sont à considérer pour les perturbations électromagnétiques qu’elles peuvent générer.
A titre indicatif, seules 4 éruptions solaires ont été prises en compte depuis 2000 dans le cadre du suivi dosimétriques des personnels navigants. Les doses supplémentaires enregistrées, pour ceux qui étaient en vol au moment où l’éruption atteint la Terre, sont au maximum de 20 à 30 µSv, dose considérée comme très faible en radioprotection.
Cordialement,
Jean-François BOTTOLLIER-DEPOIS